Le campagne « La mer mystérieuse »

La situation : Quelle que soit votre classe ou profession avant de commencer la partie, vous êtes réunis comme équipage sur un navire marchand. Cela fait quelque temps que vous travaillez comme marin, même si autrefois vous étiez samurai, ensorceleur, oracle ou… gobelin. Car vous venez de traverser un grand passage à vide. Vos poches sont vides et vous avez signé comme matelot à bord de la caravelle « L’Aurore » afin de gagner quelques pièces d’or et d’assurer votre subsistance.

Mais c’était avant de vous rendre compte qu’en fait c’était une sorte de piège. Même si vous êtes logés-nourris, et qu’en arrivant au port vous touchez une jolie somme (5 pièces d’argent par jour pour le matelot de base, pour des voyages qui durent entre 20 et 40 jours, en général) vous avez tellement marre de la vie à bord que vous dépensez tout en un jour ou deux dans les tricots et les bordels du port.

Résultat des courses, vous ne possédez que :

-          Une armure de cuir (si vous le désirez)

-          Une arme ou un arc court

-          Une dague ou une hachette

-          Un sac de jute

-          Des objets divers ne dépassant pas 2d6 pièces d’or

Sur le bateau, vous avec accès à quelques armes supplémentaires, qui ne sont pas à vous telles que des épieux ou l’une des deux grandes haches d’abordage.

Première partie - vendredi 21 septembre, 2018 - MJ : Phil' - Joueurs : Nico' Original, Nico' the Dude, Cyril, Luigi, & Eric - chez Eric.

 

Notes de Gob-Gob [perso' de Eric], traduites du gobelin.

 

Bon, on dégage de la Varisie, départ de ce gros bled de Magnimar, sur "l'Aurore", le bateau de mon pote, le capitaine Marley Peau d'Ours.

Transport de soie vers Freeport, là-bas, loin à l'ouest.

Okay, la seconde du 'pitaine c'est Harlène la Rouge.

L'équipe c'est les mêmes bras cassés qui font la fine gueule et n'aiment pas le rat...

Y'a Arseny l'Ancien qu'est borgne, Barsal le Varisien, Cavendish le Comte qui se la pète, Darnagain le Nain qu'est pas nain, Erastil le Chasseur avec son harpon, et Forgil le Grand qu'est tout petit.

Ensuite, moi, moi qui suis cuistot et qui travaille dur et que je leur fait plein de bonnes choses à miam-miam, on m'fait bosser dans les voiles et tout, quelle galère. Et les gars et les donzelles qui sont dans mon quart sont Sadako [perso' de Nico' the Dude], une petite jeunette humaine qui vient du Tian, qui manie le fouet, et qu'est not' Quartier Maître ; Barbiche [perso' de Cyril], un demi-orque qu'est matelot ; Le Chat [perso' de Luigi] qu'est charpentier de marine, avec ses griffes, vu que c'est un Homme-Chat tout rouquin (sa peau me fait envie, ça doit tenir chaud en hiver) ; et Rabia [perso' de Nico'], une Homme-Chat femelle toute noiraude, qu'est officier, et qui guérit les blessures.

La traversée c'est une traversée, au milieu de nulle part. Que de la flotte.

Je nourris tous ces gaillards, et on bosse sur les voiles.

On se prend des orages.

Et on a un drôle de passager, qu'a une femme voilée mais qu'on n'a plus revue depuis qu'elle est montée à bord, et les gars de mon quart ont espionné par son hublot, et il lit des tomes mystérieux sur un dieu masochiste, Zon Kuthon.

Et puis, d'un coup, c'est le calme plat, et une drôle de brume... qu'est interrompue par une attaque de vils pirates, menés par un gaillard qui fait souffler le vent, envoie des attaques d'eau, et fuira sur des bêtes marines.

On s'est bien battu, pourfendant les agresseurs, mais Harlène la Rouge s'est faite trucider puis boulotter par un requin.

Le capitaine Marley nous a laissé partir, moi et les gars de not' quart, avec l'officier Rabia qu'est notre nouvelle capitaine, sur le petit navire pirate qu'on a récupéré, et qu'on doit conduire à Freeport pour le vendre et se partager le prix..

En attendant, on a trouvé un petit butin chez ces pirates : moi j'ai un bicorne, un vrai bicorne de pirate !

Le Chat répare notre navire, mais on doit quand même écoper pas mal, donc, quand on zieute un îlot, on y accoste pour réparer.

Miam miam, plein de bons fruits à boulotter !

Oh, tiens, c'est quoi ça : des ruines ?! Faut y aller...

Sadako reste à garder le rafiot, et on fonce voir, avec Barbiche, le Chat, et Rabia.

Que quelques trucs en pure ruine, mais quelques squelettes ! Aïe... 

On s'en sort, et, au fond d'un puits, on trouve un complexe souterrain, avec, là-aussi des squelettes !

Mais, espérons, qu'il y a autre chose dans ce trou à rats... rats ? C'est bon le rat.

Rapport de notre bien aimé MJ : Phil'

L’équipage de l’Aurore

-          Le Capitaine : Marley Peu d’Ourse est un capitaine sévère et parfois cruel envers les membres de l’équipage qui ne sont pas à la hauteur. Cependant, il semble maîtriser parfaitement son rôle.

-          Le Second du Capitaine : Arlène la Rouge donne ses ordres avec une voix stridente. Ses cheveux roux volent souvent au vent. Personne n’ose dire à voix haute que c’est la maîtresse du capitaine, même si elle cherche à peine à le cacher.

-          Les matelots : Parmi les douze matelots du navire se trouvent :

o   Arcenis l’ancien : un vieux borgne qui a tout vu et vous le raconte de trois façons différentes selon son niveau d’ébriété.

o   Borsal le Varisien : toujours à essayer de vendre des babioles qui ont beaucoup moins de valeur qu’il prétend.

o   Cavendish le Comte : prétend venir de l’aristocratie de Taldor. Si c’est le cas, il est tombé bien bas.

o   Darnigan le Nain : Il n’est pas nain pour autant, mais il en a les manières, de sa barbe tressé à son accent bizarre.

o   Erastion le Chasseur : s’entraine quotidiennement au maniement d’un harpon, et rêve de chasser des baleines.

o   Forgil le Grand : le plus petit des marins, on se demande s’il est un de ces demi-hommes appelés halfelin, ou peut-être demi-halfelin…

-          Le mystérieux passager : vous l’avez vu monter à bord, avec sa femme voilée, mais depuis il ne se montre guère, et sa femme jamais. On dit qu’il a payé grassement son passage de Korvosa à Freeport, mais on ne sait pas s’il est marchand ou quoi. Il est grand, sombre de peau et porte une longue barbe grise, ainsi que des habits de voyageur et une cape sombre. Vous ignorez jusqu’à son nom.

Les événements

Après une semaine et demi de navigation calme depuis le port Varisien de Korvosa vous aviez à peine quitté la Baie des Conquérants pour vous lancer à travers la Mer des Vapeurs quand un orage violent a frappé. Vous avez résisté aux vents et à la déchainement des mers pendant près de douze heures avant que cela ne se calme, et le lendemain était un jour sans vent, suivi d’une nuit brumeuse, de cette brume épaisse qui a donné son nom à la Mer des Vapeurs.

C’est à ce moment-là que Sadako et Barbiche ont eu l’idée de profiter de la brume et du désoeuvrement général pour espionner le mystérieux passager. N’ayant pas réussi à convaincre Gobgob de faire le sale boulot, c’est Sadako qui est descendu à la corde pour regarder par le hublot dans la cabine de celui-ci. Il a aperçu ce grand homme basané et trapu, en train de lire un gros livre à la lumière de trois bougies. Sadako glisse et fait du bruit, ce qui amène l’homme à se lever brusquement pour tirer le rideau, et c’est à ce moment-là que Sadako aperçoit un symbole sacré autour de son cou… le symbole de Zon-Kuthon, un dieu maléfique de la mort et des morts-vivants.

Cela semblait contrarier Sadako, avec ses principes d’inquisiteur, au point où il aurait voulu réagir. Mais c’est à ce moment-là qu’il a entendu le bruissement d’un gréement dans la brume. A peine avait-il levé l’alarme, que des pirates commençaient leur abordage et la bataille était engagé. Au moment où les premiers pirates arrivaient au combat, une lance d’eau a touché Arlène la Rouge et l’a balancé sur le bord du pont de l’Aurore. Au cours de l’attaque, l’un des pirates a poussé Arlène la Rouge par-dessus bord, et elle était perdu dans les flots. Néanmoins, l’équipage de l’Aurore a réussi non seulement a repousser les pirates, mais aussi a prendre le bateau des pirates de force, en éliminant plusieurs élémentaires d’air et en obligeant le capitaine des pirates à prendre la fuite à l’aide d’une meute d’hippocampes. La bataille terminée, le bateau des pirates est tombé aux mains de l’équipage de l’Aurore, c’était une victoire éclatante.

Le Capitaine Marley a pris la seule décision possible : il a détaché la moitié de son équipage, sous la direction du deuxième lieutenant, le Chat Rabia, pour naviguer à bord  du bateau pirate, le « Sea Wyvern » ou le « Serpent de Mer ». Ils étaient censé se donner rendez-vous à Freeport, pour vendre ce bateau et faire le partage des bénéfices. Mais le surlendemain un orage a frappé et séparé les deux navires, et Rabia, aux commandes du « Serpent de Mer » s’est retrouvé au large d’une île mystérieuse, absent des cartes de navigation. En traversant les récifs autour de l’île, ils ont trouvé des débris d’un naufrage, sans toutefois pouvoir identifier l’identité du navire échoué. Etait-ce les restes de l’Aurore? Quelque chose se serait passé au bord du bateau du Capitaine Marley, peut-être lié au mystérieux étranger? Personne ne pouvait l’affirmer. Mais le « Sepent de Mer » était endommagé, et Rabia a décidé de faire des réparations de fortune avant de décider si c’était possible de reprendre la mer et poursuivre la navigation vers Freeport. Gobgob a trouvé quelques vivres (la plupart des vivres au bord du « Sepent de Mer » ayant succombé au voie d’eau) et l’équipage a repéré quelques ruines hanté par des squelettes mort-vivants.

Que devaient-ils faire? Poursuivre l’exploration de l’île, malgré la présence de ces adversaires dangereux et sans pitié? Lever l’ancre et essayer de rejoindre Freeport?


Deuxième partie - (anullée le vendredi 28 septembre, 2018, puis reportée plusieurs fois, jusqu'au :) samedi 22 décembre, 20118 - MJ : Phil' - Joueurs : Nico' Original, Cyril, Luigi, & Eric - chez Eric.

 

Notes de Gob-Gob [perso' de Eric], traduites du gobelin.

 

Bon, les squelettes nous ayant donné des coups d'épée rouillée, de hache rouillée, de griffe pas si rouillée que ça, on est ressortis de ce complexe souterrain, pour aller se reposer et soigner sur le navire qui était en réparation sous les coups de marteau de Sadako.

Mais voilà t'y pas que j'vois un voile de mariée ! Allez, on va voir ?

Oh, non, c'est juste une voile... celle de l'épave, accrochée au récif, à une borne et demi de barque, l'épave, donc, de not' ancien rafiot, 'l'Aurore'.

Comme les choses ne sont pas simples, il y a un de nos anciens camarades, Borsal le Varisien, planqué en haut du mât, avec deux goules et quelques squelettes qu'essaient de lui boulotter la viande. Heureusement qu'on arrive à les vaincre, récupérer un peu de choses sur le navire, qui coule, avant de repartir sur not' nouveau bateau, avec Borsal le Varisien non-mangé qui vient nous rejoindre. Où qu'il allait aller autrement ? Rabia est tout content d'avoir récupéré le Gros Livre à Tête de Mort du Passager Bizarre. Mais y veut pas encore le lire. On pourra allumer le feu avec les pages.

Faut noter que les goules ça paralyse les demi-orques et les chats, mais pas les gobelins. Nous sommes vraiment la race supérieure. Si j'étais pas orphelin, je pourrais dire que maman me l'a dit.

Deuxième 'bon' : bon, à peine sur not' rafiot que Borsal voit arriver une horde de squelettes, menée par une goule. Ce mec là, faut plus le laisser monter sur un mât, il attire tous les morts vivants du coin. Un aimant à os.

Après une bataille ardue, où plusieurs tombent sous les coups, et les autres sont paralysés (pas de sang gobelin dans leurs veines) et o`u moi-même je suis passé à deux doigts (et deux petits doigts, des petits doigts de gobelin) de la mort, nous avons à nouveau vaincu.

Merci Barbiche de m'avoir donnée à boire ma fiole de soins ! Tiens, cette chanson est pour toi :

Elle est à toi cette chanson

Toi la Barbiche qui sans façons

M'as donné quatre points de vie

Quand il faisait froid dans ma vie....

La goule, elle a parlé de leur "maître". Faudra voir qui c'est ça...

Bon, on passe du temps à se soigner, à chasser, à cueillir des fruits, à pécher, et même, sur les conseils de Le Chat, de récupérer un "homard".

Tu parles d'un homard, c'est un monstre violent en fait, un Griffeur du Récif... bon, il a fini en soupe quand même.

Bon,,(le troisième 'bon'), on s'arrache d'ici, la croisière doit s'amuser, donc on repart pour les ruines.

On voit que rien en surface ne reste.

Donc on repart en dessous.

Quatrième 'bon' - et dernier... Bon, donc on descend. On revoit des pièces qu'on z'avait déjà vues. Dommage, personne n'est revenu remplir les coffres de bonnes choses pour pirates.

On arrive à s'entendre pour où aller. Mais c'est difficile, ni les deux chats, ni le demi-orque, ne parlent le gobelin, Sont vraiment pas éduqués ces êtres là. Je vais devoir faire l'effort de descendre à leur hauteur et apprendre leur langue de gens simples... qu'est-ce qu'il faut pas faire, mais c'est le dur devoir des êtres supérieurs que de mettre au niveau de ceux qui n'ont pas de chance.

Bon, on a trouvé des sarcophages, et certains de nous, le plus intelligent et beau d'entre nous (MOI, MOI, MOI !) ont décidé d'arracher les couvercles, et on a trouvé plein de bonnes choses dedans : de l'or, des gemmes, des bijoux...

Mais aussi des saloperies, que des saloperies mort-vivantes : un allip, et un squelette champion ! On a encore souffert, avec des compagnons qui tombent, mais, au bout du compte : aucun mort, et victoire.

Et puis on sait que c'est une crypte bien maléfique, avec des inscriptions en abyssal, et le tout dédié à ce charmant dieu :

TÊTE DE MORT !

Bon, j'enchaîne (blague de gobelin)

On repart vers le navire, avec Barbiche revenu de son coma, mais Le Chat encore dans les vapes.

On va se reposer, les chats vont se lécher les plaies, moi je vais me lécher le [CENSURÉ].

Mais je sens qu'on s'est aguerri cette dernière semaine, car, comme disait mon oncle Nitch : "Ce qui ne te tue pas, crève le !"

Allez, je me mets à apprendre leur langue, aux gusses, là. Mais comment faire, oh, tiens, y'a un gros livre, là : ça va m'aider, ça.

Hop, je l'ouvre........................................

 

[Passage au second niveau pour Le Chat, Rabia, Barbiche, et Gob-Gob vot' serviteur]

 

Çi-dessous, Gob-Gob contourne pour attaquer la Goule ! 


Troisième partie - jeudi 3 janvier, 20119 - MJ : Phil' - Joueurs : Nico' Original, Cyril, Luigi, & Eric - chez Eric.

 

Notes de Gob-Gob [perso' de Eric], écrites en COMMUN !

 

 

...............................Gob Gob a bien appris à parler le Commun, à force d'entendre tout le monde baragouiner.

Ensuite, il a même appris à lire. Et, du coup, ben oui, il a ouvert le livre.

Tristesse : pas d'éclairs nous foudroyant depuis le ciel !

Même qu'il n'y comprend rien, le Gob Gob, ça sert à rien de savoir lire.

C'est le chat Rabia qui se dépatouille avec ce... charabia. Et qui dit qu'en fait c'est un livre de magie qui sert à apprendre des sorts.

Gob Gob a bien vu que c'est le même bouquin que lisait le gusse à bord.

 

Alors, on se repose, et on se soigne, et on s'en retourne vers les catacombes dans la jungle.

D'abord, on arrive, et on prend à droite (à droite de la droite c'est la gauche ?).

Et, là, une pièce remplie de toîles d'araignées épaisses comme l'esprit d'un douanier.

Et deux grosses n'araignées qui piquent et font du mal.

Certains se collent un peu dans les toîles, mais on arrive à tuer les deux arachnoïdes (Gob Gob apprend vite la langue).

De là, on passe dans une pièce avec un monsieur tout en pierre.

On m'explique que c'est une statue, et que ça bouge pas.

Mon œil ! Le bras de la statue bouge... donc c'est bien un homme de pierre.

Ça ouvre une porte dans le mur... une porte pas ouverte depuis belle lurette, vue la poussière dans le coin.

 

Derrière cette porte on a découvert deux pièces : une grande, avec une trappe qui s'ouvre sous nos pieds, et qui nous ferait chuter de 30 mètres.

Et, derrière, on a découvert, après, une autre pièce, plus petite.

Dans la petite, y'a toute plein de zombies, une demie douzaine, et des tas d'os qui se révèlent être des squelettes.

Et un sarcophage, d'où est sorti un chef squelette en armure avec une grande épée.

Et pis y a aussi une lumière verte, qui venait d'un gros bocal avec un cerveau dedans.

 

Alors, ça a été la crotte.

 

Mais, moi, Gob Gob, j'ai brillé.

 

Bon, c'est pas mal dû à la chance, car on m'a mis l'amulette de Zon Kuthon autour du cou, et je l'ai gardée, pour ouvrir la porte.

Mais, en fait, ça nous a sauvés, car du coup les morts-vivants ne me voyaient pas !

 

Ainsi, alors que le Chat et Barbiche ont été attaqués par cette masse de folie, ils ont pu refluer, et faire chuter les morts vivants dans la trappe, et affronter les survivants, avec Barbiche qui se faisait taper en escaladant le mur... au bout du compte, le Chat est tombé dans le combat, et Barbiche est revenue dans la petite pièce voir ce qu'il s'y tramait.

 

Dans cette petite pièce, Gob Gob et Rabia ont combattu, et Rabia est tombée (sujette à un sort du cerveau)..

Et Gob Gob combattait le chef squelette, qui, ne le voyant pas avait du mal à le taper (vive la discrétion gobeline !).

Il se trouve que Gob Gob, voulant mettre son doigt dans tout trou qu'il trouve, avait désamorcé un bout du cerveau, et l'avait rendu aveugle et sourd, du coup il ne pouvait plus lancer de sorts ! Ouf...

Mais, avant que Gob Gob achève le chef squelette, ce dernier a pourfendu Barbiche... et Gob Gob s'est rué pour le sauver : en vain.

 Le combat fini, Gob Gob a trouvé des potions de soins et a pu ranimer Rabia et le Chat du coma, mais Barbiche est parti pour le paradis des demi-orques. 

 

Adieu Barbiche, on t'aimait bien !


Tiens, on va dépouiller ton cadavre pour t'honorer... et s'enrichir.

 

Enfin, blessés, les trois survivant ont détruit le bocal du cerveau - le Chat a mis 10 minutes pour péter un bout de verre, quel mauviette. Bon, moi je ne pouvais pas même y faire un éraflure, alors je peux parler.

 

On a écrasé le cerveau, pris tout ce qu'on a trouvé - une autre amulette, magique, de Zon Kuthon... et on s'est repliés sur le bâteau.

Avec le cadavre de Barbiche.

Dilemme : on l'enterre, on le mange, ou on en fait un zombie ? 

 

 

 

<------ ci-gît Barbiche

 

 


Quatrième partie - vendredi 18 janvier, 20119 - MJ : Phil' - Joueurs : Nico' Original, Cyril, Luigi, & Eric - chez Eric.

 

Notes de Gob-Gob [perso' de Eric], écrites en COMMUN...

 

Bon, y'a Marcus "Le Poing" qui nous a rejoint, okay, c'est un nain, y doit pas m'aimer. Sont cons les nains, n'ont pas bon goût.

En tout cas, le capitaine voulait qu'on fasse le tour de l'île, mais y'a pas de trésor à trouver en faisant le tour de l'île.

Non non non, faut aller dans les catacombes, là y'a de l'or, des diamants, des... des rien du tout !

Parce qu'on y a bien été, au bout du compte, mais le sorcier en noir, là, le mec du bâteau, il y est passé et a raflé tout le reste. 

NOOOOON !

En plus, il y a une goule qu'est venue nous espionner, et qui m'a paralysé. Moi ? Moi qui ne tiens pas en place... grrr !

Alors on part en expédition, on va grimper la montagne, et débusquer ce malfaisant. 
Je vais lui apprendre ce qu'il en coûte de se frotter à Gob Gob !

On grimpe on grimpe on grimpe... on se bat contre des araignées géantes, et des encore plus grandes (mais on leur crève les yeux alors ça va - en plus, on peut gober les yeux après).

Et puis on évite les fumeroles, les crevasses - enfin, y'en a qui tombent dedans.

Donc ça y est, on a trouvé des tuyaux sous ce volcan, on a exploré, évité des squelettes, et trouvé, dans une vaste salle, près d'un lac de lave : une maison.

Je suis sûr que c'est là qu'il se cache le mécréant. Il va voir de quel bois je me chauffe !

Allez, on se repose cette nuit, et, tout frais, on attaque demain.

 

EXTRAIT DU CARNET D"ACTIVITÉS DU VIL SORCIER : 

Aujourd'hui nous avons bien été divertis, ce qui change de notre ennui quotidien (la vie de pnj est difficile, on doit attendre attendre attendre... et ensuite on risque fort de mourir).

Mais là, non !

les idiots du bateau m'ont localisé, et, débiles comme ils sont, ont attaqué.

Déjà ils se sont frottés à 20 squelettes, dont des coriaces.

Et ensuite moi je leur ai  lancé mes sorts dans la tête.

2 ont eu un peu de mal, mais ont pu fuir.

un autre a failli y passer, mais s'en est tiré à un poil - de chat - près.

le gobelin débile, qui me matait par le hublot sur le navire, il a péri, après avoir été empoisonnée, maudit... puis bouffé par la lave.

Allez, je me mets en veille jusqu'au prochain combat.

Gob Gob mourant dans la lave... 

Adieu, l'ami, on t'aimait.... PAS !


 

ODE À GOB'
(artiste monacal anonyme, avec accent nain)
Mi mi/la/ré 
Ah, le petit con était triste, il ne savait pas lire...
Le Gobelin, Draconien, il le maîtrisait bien...
Mais, lui, c’était le commun, il voulait parler l’humain...
Refrain Bis
Je ne sais plus très bien son nom, je crois qu’il s’appelait « gobelin... le vilain... démon venu des marais...cages »
Ah, pourtant, combattant il était mais cela ne lui a pas suffi...
Sur des cailloux son pied a roulé, il ne s’en est pas remis...
Refrain Bis
Je ne sais plus très bien son nom, je crois qu’il s’appelait « gobelin... le vilain... démon venu des marais...cages »
Ah, une nuit il a disparu, on ne l'a jamais revue...
Dans un boyau de cave il fini sa vie, nous ne le reverrons jamais plus...
Refrain Bis...

Cher journal, 

Je suis bien partie de Magnimar pour faire une tournée dans les îles des pirates.

Je pense qu'avec leurs mains en moins et leurs bourses bien pleines ils constitueront un bon public généreux en pourboires.

En parlant de manchot, le capitaine de notre petite embarcation a réussi à fracasser son cotre sur des récifs entourant l'île de mon premier spectacle de la tournée !

Quel âne.

Cela augure bien pour la suite.

J'ai été secourue par des hommes-grenouilles montés sur des grenouilles géantes.

Un peu d'ail et de persil et ce serait un régal.

Mieux que les sushis qu'ils gobent toute la journée.

Mais, bon, ils m'ont secourue et donné le gîte et le couvert, et mieme si la leur est longue, j'ai l'habitude de faire tirer la langue aux spectateurs.

 

* * * * *

 

D'autres naufragés sont arrivés au village, deux espèces de minous, un nain, et un marin varisien.

Ils ont tué des araignées - la belle affaire ! En plus, vu les moustiques qui pullulent ils auraient pu s'abstenir.

Et ils ont localisé une idole grenouille.

Tant mieux pour eux.

En tout cas, après un dernier spectacle pour les bactraciens, nous sommes partis vers Port Caché, moi, les aventuriers, et le Prince Grippli.

Un chemin hasardeux par la jungle, en franchissant rivières infestés de crocodiles, mais nous sommes arrivés.

Port Caché : son port de misère à unique ponton, ses trois maisons, sa forge minable, et le cabaret de Cabe où je dois commencer ma tournée.

Nous avons un peu visité le mini village, rencontré le désagréable Cabe, évité des mains aux fesses, et pris des renseignements sur le navire en réparation au "port".

Il a été endommagé en essayant de quitter l'île, comme pour mes nouveaux amis les aventuriers, qui, eux, ont perdu leur bateau.

Sachant qu'un monstre tentaculaire (non, pas mon beau-père, un autre) sévit, et qu'il faut partir à la pleine lune, nous avons demandé au duo du navire si nous pouvions partir avec eux. et avons été éconduits.

Un plan fut élaboré : nous sommes repartis chez les Gripplis (les rivières et les crocodiles nous manquant !) et avons rapporté du tord-boyaux bien rude.

La veille de la pleine lune, de retour au village, voyant le navire réparé, nous avons distribué de la gnole à tous, et j'ai donné mon spectacle, puis nous nous sommes éclipsés, et avons filé vers le navire, où ne restaient que 2 ou 3 marins ivres, ainsi que le capitaine et sa compagne.

Nous nous sommes glissés sur le navire, avons assommé les trois marins, et monté une attaque coordonnée contre la cabin du couple : un minou - le Chat (quel nom originale) - se ruant avec une corde par la fenêtre, et Fist (très peu pour moi cette pratique) allant assommer la compagne magicienne.

Un petit combat s'en est suivi, et avec cet aasimar maléfique tué, nous voici maîtres d'un navire pirate volé !

À bientôt, cher journal

- Dita -